ALAIN DÉPATIE
répond aux questions du Réseau écocitoyen de Saint-Lambert
Cliquer sur chaque question pour lire la réponse du candidat.
Comment cela se traduit-il dans votre vie et vos engagements?
Le recyclage des matières résiduelles, la surconsommation de l’eau potable et des emballages.
Je recycle beaucoup dans mon bac bleu, j’utilise des sacs réutilisables. De plus, il y a quelques années, j’ai modifié le système de chauffage en passant de l’huile à l’électricité.
Y a t-il un ou des enjeux qui vous tiennent le plus à coeur et pour lequel vous comptez vous battre pour trouver une solution?
La gestion de la foresterie urbaine (agrile du frêne, abattage, plantation, entretien), la gestion des matières résiduelles (collecte des résidus organiques) & l’usage de l’eau potable (consommation).
J’aimerais mettre en place, comme Brossard & St-Hubert, un projet pilote pour la collecte des résidus organiques (troisième voie).
La ville de Saint-Hyacinthe qui a gagné un prix pour la mise en place d’une usine de biométhanisation. Celle-ci produit du gaz naturel qui est utilisé comme carburant pour les véhicules de la ville. Ceci réduit la dépendance au pétrole et évite d’envoyer des déchets au dépotoir. Dernièrement, j’ai assisté à une présentation à cet effet.
○ Comment comptez-vous collaborer avec les villes voisines et le RMT à ce sujet?
○ Que comptez-vous faire localement?
Depuis 4 ans, je siège au CA du RTL et j’ai essayé de convaincre d’harmoniser les horaires des autobus passant sur la rue Victoria avec ceux des trains de banlieue (AMT) passant en-dessous de la rue Victoria. Maintenant avec la création de l’ARTM qui chapeaute les deux (2) organisations ceci sera plus facile.
Assurer la sécurité, l’efficacité, et le confort des déplacements actifs améliore la qualité de vie de tous, des plus jeunes aux plus âgés. Les bénéfices sont multiples : économie d’énergie, pollution, bruit, exercice, convivialité, coût très faible pour la collectivité.
Vous pouvez aussi aller consulter les contributions des citoyens sur jevotevelo.com.
Discuter avec les autorités de l’agglomération pour implanter le lien cyclable jusqu’au métro Longueuil. Étant donné que le passage cyclable à l’écluse est géré par Saint-Lambert, des discussions ont eu lieu avec les autorités de la Voie maritime afin d’aménager un 2e passage vers Montréal (voie de contournement) à l’écluse de Saint-Lambert sur le pont (est). De plus, il faut prévoir plus de supports à vélo au centre-ville, près des édifices et des parcs de la ville.
Le commerce de proximité favorise les déplacements actifs et réduit l’utilisation de la voiture.
Les noyaux commerciaux de proximité sont souvent les seuls accessibles aux jeunes et aux personnes âgées, non motorisées, à mobilité réduite, etc. Leur vitalité est aussi un vecteur d’animation locale et de sentiment de communauté (Tiré de vivreenville.org ).
Le commerce de proximité est ce qui fait la vie de notre centre-ville. Je siège à la CDE (corporation de développement économique) qui préconise la mise en place de plusieurs activités qui vont amener les citoyens à plus fréquenter le centre-ville et les commerces de proximité. Je suis entièrement d’accord avec cette façon de faire.
L’implantation rapide d’un projet pilote pour la collecte des résidus organiques (troisième voie) comme Brossard & St-Hubert. Ceci évitera d’envoyer des résidus organiques au dépotoir.
Il faut savoir que presque la totalité des citoyens à qui le Réseau écocitoyen se présente nous demandent, avant de poser toute autre question, pourquoi il n’y a toujours pas de collecte des résidus organiques à Saint-Lambert.
La mise en place d’un projet pilote pour la collecte des résidus organiques (troisième voie) comme Brossard & St-Hubert a été discuté au conseil et l’appareil municipal est a regardé la faisabilité. Il sera très facile pour moi de défendre ce projet.
L’imperméabilisation du territoire par les bâtiments, le réseau routier et les stationnements aggrave l’effet d’îlot de chaleur urbain et augmente le coût des infrastructures, notamment pour la gestion des eaux de pluie. La végétalisation du sol et des toitures est une stratégie efficace et porteuse de nombreux bénéfices (Tiré de vivreenville.org ).
J’étais au membre du conseil, quand nous avons adopter une réglementation municipale, qui oblige de créer des ilots de verdure dans les stationnements (à chaque 15 cases) et d’installer des membranes réfléchissantes sur les toits ou d’aménager des toits verts. Je suis entièrement d’accord avec ceci. De plus, je considère que lors de la planification de l’aménagement d’un stationnement, il devrait être permis d’installer des pièces de béton ajourées qui permettraient la rétention de l’eau de pluie dans le sol plutôt que de la faire ruisseler vers un puisard pluvial.
○ Nous souhaitons en particulier connaître votre opinion sur la culture de légumes en façade, la conversion des aménagements purement ornementaux en plate-bandes comestibles, les poulaillers en ville ou encore l’apiculture urbaine.
L’agriculture urbaine constitue une revendication citoyenne en faveur d’un meilleur accès à une saine alimentation et à des milieux de vie de qualité (Tiré de vivreenville.org ). Elle permet de réduire la quantité de produits chimiques, d’emballage et d’énergie utilisés pour leur culture, leur conservation et leur transport.
J’étais au membre du conseil en mars 2017, lorsque nous avons adopté officiellement la Politique d’agriculture urbaine de la Ville de Saint-Lambert ainsi que son plan d’action 2017-2021. Je suis entièrement d’accord avec le texte extrait du document de la ville qui se lit, comme suit : ‘’Ce plan veut encourager ses citoyens à s’approvisionner sainement, lorsque possible, à l’intérieur des limites de la municipalité. Créer un jardin à la maison, avoir des bacs de fines herbes ou fleurs comestibles ou, encore, mettre en place un toit vert ne représentent que quelques-unes des actions suggérées. Elle entend également soutenir l’émergence d’initiatives citoyennes afin de favoriser la mobilisation communautaire et la cohésion sociale, dont des jardins collectifs ou jardins verticaux dans les espaces privés, institutionnels ou commerciaux. En somme, la Ville de Saint-Lambert reconnait la production alimentaire comme une activité urbaine à part entière et souhaite ancrer sa pratique dans la dynamique de la ville.’’
○ Quels devraient être, selon vous, les éléments principaux d’une politique de participation publique innovante et ambitieuse?
○ Comment améliorer le fonctionnement des comités consultatifs?
Le projet de loi 122 permet aux municipalités d’être exemptées de l’approbation référendaire en urbanisme, à condition d’adopter une politique de participation publique conforme. J’ai l’intention d’adopter une politique de participation publique innovante et ambitieuse. Mon objectif principal sera d’offrir de vraies consultations publiques aux citoyens et de prendre le temps de partager toutes les informations concernant les dossiers.
○ Comment faire pour s’assurer que l’impact environnemental d’une décision soit évalué au même titre que l’impact économique et social?
○ Comment faire pour que les principes de développement durable soient connus et appliqués par toute l’administration municipale?
○ Comptez-vous doter la ville de cibles chiffrées en terme d’impact environnemental et d’un processus de suivi associé (Exemples : émissions de GES, consommation d’eau, part des surface minéralisées…)?
Le développement durable exige une vision large. La ville offre une belle qualité de vie grâce à sa forêt urbaine et ses nombreux espaces verts. Il faut continuer en tenant compte des initiatives en matière de gouvernance, d’efficacité énergétique et de gaz à effet de serre, de mobilité, de l’eau, de matières résiduelles, des espaces verts lors de de la prise de décisions et dans tous les services municipaux.
○ Quelles sont pour vous les clés d’un urbanisme durable?
De bonnes références en urbanisme durable sont disponibles sur collectivitesviables.org
Il est prévu que des consultations publiques doivent avoir lieu. Le plan d’urbanisme et le plan de développement durable doivent avoir des liens car nous devons tenir compte des initiatives en matière de gouvernance, d’efficacité énergétique et de gaz à effet de serre, de mobilité, de l’eau (potable et usée), de matières résiduelles, des espaces verts lors de l’élaboration du plan d’urbanisme.