CANDIDATS AU POSTE DE CONSEILLER DU DISTRICT 6



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Brigitte MARCOTTEHugues LÉTOURNEAULiette MICHAUD

1: Pouvez-vous nous dire quels sont les problèmes environnementaux qui vous préoccupent le plus à titre personnel?
Comment cela se traduit-il dans votre vie et vos engagements?

Le réchauffement climatique dans sa globalité.

Dans la mesure du possible, toutes nos actions et nos choix sont en fonction de ces préoccupations. Non seulement nous recyclons et compostons mais nous réduisons notre consommation de façon générale. Nous avons pris la décision de n’avoir qu’un seul véhicule il y plusieurs années déjà pour privilégier le transport en commun et le transport actif. Nous pratiquons le vélo-boulot avec grande fierté.

2: À votre avis, quels sont les principaux enjeux environnementaux pour Saint-Lambert?
Y a t-il un ou des enjeux qui vous tiennent le plus à coeur et pour lequel vous comptez vous battre pour trouver une solution?


Les déplacements, tout ce qui concerne les arbres, la gestion des matières résiduelles et de l’eau.

Il faut proposer davantage d’options pour faciliter les déplacements en réduisant le nombre de voitures et mettre en place des moyens pour réduire les déchets.

3: Quelles sont les villes qui vous inspirent en terme de développement durable et pour quelles raisons?

Saint-Hyacinthe qui est un leader en la matière depuis des années au niveau de sa gestion municipale et des citoyens ainsi qu’avec les entreprises sur son territoire.

4: Comment comptez-vous faire pour analyser les besoins et améliorer l’offre et la qualité de service en transport collectif à Saint-Lambert et réduire le trafic automobile?
○ Comment comptez-vous collaborer avec les villes voisines et le RMT à ce sujet?
○ Que comptez-vous faire localement?

Favoriser le transport actif de toutes les façons possibles, particulièrement par la mise en valeur des pistes cyclables. Bonifier le réseau cyclable et assurer les liaisons nécessaires en intégrant des services et une signalisation adéquats afin d’attirer les visiteurs et de répondre aux tendances actuelles en matière de saines habitudes de vie (pratique sportive et transport actif). Améliorer l’harmonisation des horaires d’autobus et de train.

5: Que proposez-vous pour favoriser les déplacements à pied et à vélo à Saint-Lambert?
Assurer la sécurité, l’efficacité, et le confort des déplacements actifs améliore la qualité de vie de tous, des plus jeunes aux plus âgés. Les bénéfices sont multiples : économie d’énergie, pollution, bruit, exercice, convivialité, coût très faible pour la collectivité.
Vous pouvez aussi aller consulter les contributions des citoyens sur jevotevelo.com.

Travailler en collaboration avec la ville de Longueuil pour implanter des stations de BIXI. Faire de la promotion auprès des citoyens de tous les groupes d’âges. Assurer une liaison directe et sécuritaire avec la station de métro Longueuil.

6: Que proposez-vous pour développer le commerce de proximité dans le Village ainsi que dans les zones plus éloignées des commerces?
Le commerce de proximité favorise les déplacements actifs et réduit l’utilisation de la voiture.
Les noyaux commerciaux de proximité sont souvent les seuls accessibles aux jeunes et aux personnes âgées, non motorisées, à mobilité réduite, etc. Leur vitalité est aussi un vecteur d’animation locale et de sentiment de communauté (Tiré de vivreenville.org ).

Privilégier l’achat de proximité. Mettre en place des mesures pour favoriser les ententes avec des fournisseurs locaux et le maillage entre commerçants. Démarches des types de commerces à la fois distinctifs et qui répondent à des besoins quotidiens.

7: Que proposez-vous pour encourager les lambertois à réduire leurs déchets?

Encourager le compostage à domicile par de la promotion et des activités d’accompagnement de type cliniques. Faire de la sensibilisation à l’impact environnemental et prêcher gérer de façon exemplaire.

8: Seriez-vous prêt à proposer au conseil et à défendre un projet pilote municipal de collecte des résidus organiques dans notre ville, en attendant l'implantation l’Usine de biométhanisation et compostage de l’Agglomération de Longueuil?
Il faut savoir que presque la totalité des citoyens à qui le Réseau écocitoyen se présente nous demandent, avant de poser toute autre question, pourquoi il n’y a toujours pas de collecte des résidus organiques à Saint-Lambert.

Un projet pilote serait certainement bien accueilli par les citoyens qui démontrent un grand intérêt envers ce dossier. Le compostage résidentiel doit être prioritaire et privilégié mais il faut rapidement mettre des énergies à implanter ce service auprès des immeubles à logement, institutions et des commerces (particulièrement les résidences et restaurants).


9: Que comptez-vous faire pour réduire les surface minéralisées, protéger les espaces naturels et augmenter la place des végétaux en ville?
L’imperméabilisation du territoire par les bâtiments, le réseau routier et les stationnements aggrave l’effet d’îlot de chaleur urbain et augmente le coût des infrastructures, notamment pour la gestion des eaux de pluie. La végétalisation du sol et des toitures est une stratégie efficace et porteuse de nombreux bénéfices (Tiré de vivreenville.org ).

Mettre en place des incitatifs pour les initiatives qui font des choix écologiques et assurer la création d’ilots de verdure dans toutes nouvelles constructions et/ou rénovations.


10: Que proposez-vous pour favoriser l’agriculture urbaine à St-Lambert?
○ Nous souhaitons en particulier connaître votre opinion sur la culture de légumes en façade, la conversion des aménagements purement ornementaux en plate-bandes comestibles, les poulaillers en ville ou encore l’apiculture urbaine.
L’agriculture urbaine constitue une revendication citoyenne en faveur d’un meilleur accès à une saine alimentation et à des milieux de vie de qualité (Tiré de vivreenville.org ). Elle permet de réduire la quantité de produits chimiques, d’emballage et d’énergie utilisés pour leur culture, leur conservation et leur transport.

Revoir les règlements municipaux pour s’arrimer aux tendances et valeurs actuelles. Encourager et mettre en valeur les actions communautaires et les projets citoyens en partageant des informations sur les projets qui se font ici et ailleurs;

11: Que comptez-vous faire pour favoriser la vie démocratique et la participation citoyenne à Saint-Lambert?
○ Quels devraient être, selon vous, les éléments principaux d’une politique de participation publique innovante et ambitieuse?
○ Comment améliorer le fonctionnement des comités consultatifs?

Tenir trois rencontres par année avec les citoyens du district afin de favoriser la circulation de l’information. Assurer la présence et une participation active des élus dans les comités.

12: Que comptez-vous faire pour que la protection de l’environnement soit prise en compte dans toutes les décisions et dans tous services municipaux?
○ Comment faire pour s’assurer que l’impact environnemental d’une décision soit évalué au même titre que l’impact économique et social?
○ Comment faire pour que les principes de développement durable soient connus et appliqués par toute l’administration municipale?
○ Comptez-vous doter la ville de cibles chiffrées en terme d’impact environnemental et d’un processus de suivi associé (Exemples : émissions de GES, consommation d’eau, part des surface minéralisées…)?

S’assurer de développer une vision qui tienne compte de tous les aspects du développement durable. Adopter des politiques écoresponsables pour la tenue de tous les événements et maintenir la qualité de vie par la protection des espaces verts.

13: En 2018, la municipalité doit élaborer un nouveau plan d’urbanisme ainsi qu’un nouveau plan de développement durable. Soutenez-vous l’idée que ces deux plans fassent l’objet d’une consultation publique commune aux deux sujets, large et approfondie pour que tous les citoyens aient la possibilité de participer à l’élaboration d’une vision pour Saint-Lambert?
○ Quelles sont pour vous les clés d’un urbanisme durable?
De bonnes références en urbanisme durable sont disponibles sur collectivitesviables.org

Ces plans doivent définitivement être arrimés et faire l’objet de larges consultations afin d’assurer une mobilisation citoyenne.

1: Pouvez-vous nous dire quels sont les problèmes environnementaux qui vous préoccupent le plus à titre personnel?
Comment cela se traduit-il dans votre vie et vos engagements?

• Je suis préoccupé depuis longtemps par les gaz à effet de serre et notre empreinte écologique;

• Mes engagements personnels : J’utilise mon vélo, je marche, je prends le transport en commun. Je recycle, je fais du compostage et j’encourage les commerces de proximité. Nous maintenons et améliorons l’espace vert autour de notre maison (fleur pour les papillons et les abeilles, nourriture pour oiseaux);

• Mes engagements politiques: promulguer le développement durable dans toutes recommandations et décisions en reliant environnement, économie et qualité de vie. Mettre en place les moyens pour le transport actif, la troisième collecte, maintenir la canopée, intervenir pour contrôler le bruit envahissant la vie des citoyens.


2: À votre avis, quels sont les principaux enjeux environnementaux pour Saint-Lambert?
Y a t-il un ou des enjeux qui vous tiennent le plus à coeur et pour lequel vous comptez vous battre pour trouver une solution?

Il y a trois enjeux principaux : L’environnement/ économie/la qualité de vie.

• L’environnement : Au cours des prochains mois, il faut revoir le plan d’urbanisme de notre ville, l’occupation du sol est présentement de 31%, faut-il revoir à la baisse ce %;

• Il faut aussi revoir l’utilisation des matériaux recouvrant le sol, entrée (autos-maison);

• Le remplacement des arbres abattus tant dans les lieux publics que privés et la plantation de nouveaux arbres;

• L’économie : Les commerces de proximité- les besoins des citoyens changeant et l’adaptation de l’offre;

• La qualité de vie : Assurer un accès universel aux commerces de proximité. Favoriser les déplacements actifs vers les lieux commerciaux ou communautaires.

3: Quelles sont les villes qui vous inspirent en terme de développement durable et pour quelles raisons?

Trois villes m’inspirent :

• Victoriaville, ville précurseur : Au cours des années 70 mes parents ont souscrit un montant pour participer à la mise sur pied d’une entreprise de récupération à Victoriaville. Printemps 2017, j’ai discuté avec une élue de Victoriaville et je lui ai demandé leur « recette ». Elle m’a dit : « la ville est actionnaire des entreprises de collecte des « déchets ». « Le positionnement de Victoriaville permet d’être écoutée pour la mise en place des nouveaux mécanismes de collecte, de récupération etc. »;

• San Francisco s’est donnée l’objectif zéro déchet pour 2020;

• Vancouver suit de près.

4: Comment comptez-vous faire pour analyser les besoins et améliorer l’offre et la qualité de service en transport collectif à Saint-Lambert et réduire le trafic automobile?
○ Comment comptez-vous collaborer avec les villes voisines et le RMT à ce sujet?
○ Que comptez-vous faire localement?

• Un fait est reconnu, notre ville comme les autres de la Rive-sud (Brossard-Boucherville) manque de liens est-ouest. A cause de cet absence de lien, les citoyennes et citoyens du quartier Préville qui veulent accéder au train vont généralement prendre leur automobile. Je crois qu’une navette qui parcourrait des axes importants pour amener les personnes à la gare aurait un impact sur l’usage de l’automobile;

• Le co-voiturage avec des stationnements réservés à la gare aurait sûrement aussi un impact intéressant. En soi le passage du transport individuel vers le collectif est un chemin vers le développement durable : environnemental/économique/communautaire;

• Il m’apparaît important de solliciter l’opinion des lambertoises et lambertois sur ces alternatives.

5: Que proposez-vous pour favoriser les déplacements à pied et à vélo à Saint-Lambert?
Assurer la sécurité, l’efficacité, et le confort des déplacements actifs améliore la qualité de vie de tous, des plus jeunes aux plus âgés. Les bénéfices sont multiples : économie d’énergie, pollution, bruit, exercice, convivialité, coût très faible pour la collectivité.
Vous pouvez aussi aller consulter les contributions des citoyens sur jevotevelo.com.

• Notre ville a mis des efforts pour nommer et indiquer les chaussées désignées amenant les cyclistes à utiliser ces rues. L’utilisation par les adolescentes et adolescents de ce moyen de transport est en hausse, je le constate tous les jours sur la rue Green et j’en suis content et conscient qu’il faut aménager nos rues pour le favoriser;

• Pour les cyclistes le sentiment de sécurité est très important. Il faut faire connaître les distances réglementaires. Une campagne du type : « À Saint-Lambert les distances automobile-vélo nous y tenons, nous l’exigeons. » (Enseigne à l’entrée de notre ville, distribution de t-shirt, utilisation du site Web de la ville et infolettre de la ville pourraient servir à faire connaître cette campagne);

• La circulation nocturne sécuritaire pour les cyclistes et piétons, rues bien éclairées et faire une campagne sur la visibilité, (distribution de petites lumières pour vélos et peut-être pour piétons, certaines villes en présentent l’utilité);

• Plus ces aspects seront connus, plus les cyclistes et les piétons seront heureux dans nos rues et les utiliseront;

• À ces moyens devraient s’ajouter des stations de Bixi. Un obstacle est présentement invoqué l’absence de lien cyclable Métro-Tiffin. Longueuil a fait défaut de mettre en place ce lien depuis 25 ans. Depuis quatre ans, en tant qu’élu, j’ai tenu des discussions avec des élues de Longueuil et fait des pressions pour que cela soit fait. Le projet est dans le PTI 2018-2021 de Longueuil, nous devrons continuer à faire pressions pour nous assurer de sa réalisation;

• Un moyen que j’ai vu à Vancouver est la possibilité pour tous les autobus de transporter des vélos et ça marche et permet un complément autobus-vélo. Saint-Jean-sur-Richelieu en fait présentement l’essai;

• Pour le piéton, pour les parents avec les poussettes, les personnes à mobilité réduite nos rues et nos endroits publics doivent être agréables, invitantes, sécuritaires et accessibles. Le prochain plan d’urbanisme à être adopté par notre Conseil de ville devrait assurer le respect de ces perspectives. Ici aussi un bon complément transport en commun, cyclistes, piétons et accès aux lieux de fréquentation doivent étudiées et mis en place pour faciliter l’accès à la Bibliothèque, Centre des loisirs, lieux d’activités estivales etc.;

• A cet effet, les personnes participant au comité de la gestion des déplacements de notre ville doivent avoir constamment en tête la mobilité durable et ses trois sphères environnement, économie et société.

6: Que proposez-vous pour développer le commerce de proximité dans le Village ainsi que dans les zones plus éloignées des commerces?
Le commerce de proximité favorise les déplacements actifs et réduit l’utilisation de la voiture.
Les noyaux commerciaux de proximité sont souvent les seuls accessibles aux jeunes et aux personnes âgées, non motorisées, à mobilité réduite, etc. Leur vitalité est aussi un vecteur d’animation locale et de sentiment de communauté (Tiré de vivreenville.org ).

• Il faut reconnaître que la CDE a fait beaucoup d’efforts avec un certain succès pour encourager les lambertoises et lambertois à fréquenter les commerces de Saint-Lambert et susciter l’achat local par des coupons de réduction et activités multiples. Il y a quelques mois, plusieurs locaux étaient libres sur la rue Victoria, ce qui n’est plus le cas. Les marcheurs sont là jours après jours, entrent dans les commerces, s’assoient sur les terrasses;

• Si nous voulons faire plus, je suis convaincu que c’est dans la reconnaissance de nos commerçants, artisans et restaurateurs qu’il faut axer nos efforts. Comme dans l’arrondissement Pierrefonds/Roxboro depuis 2015, il faut aller vers le dialogue pour inverser « le venez consommer » par « venez discuter avec vos artisans, commerçants et restaurateurs faites-en vos voisins, vos amis, vos connaissances ». Ainsi nous développerons la conscience du, vous êtes là, ils sont là et nous formons une communauté grâce à leurs apports et notre soutien indéfectible. Nous pourrons profiter d’un milieu lambertois de qualité fier d’être l’emblème de la mobilité durable et du développement durable.

7: Que proposez-vous pour encourager les lambertois à réduire leurs déchets?

L’exemple de Beaconfields décrit tant par Marlène Hutchison (2017) Objectif Zéro Déchet un projet collectif, ed. MultiMondes, Montréal que dans Le Québec économique éd. 2017, p.19 Beaconfield Collecte intelligente des déchets avec une tarification incitative. Le principe appliqué dans cette ville a été : le pollueur-payeur « tout en incitant les résidents à utiliser d’autres services offerts par la municipalité, comme la collecte des matières recyclables et celles des résidus verts, ou encore en les encourageant à pratiquer l’herbicyclage et le feuillicyclage, et à s’adonner au compostage domestique (2017.93). Saint-Lambert a fait beaucoup d’efforts vers le zéro déchet, un a été de faire passer la cueillette des déchets aux deux semaines de novembre au début d’avril mais il y en a d’autres à faire. Pour moi Beaconfields demeure un exemple dont l’on peut s’inspirer.

8: Seriez-vous prêt à proposer au conseil et à défendre un projet pilote municipal de collecte des résidus organiques dans notre ville, en attendant l'implantation l’Usine de biométhanisation et compostage de l’Agglomération de Longueuil?
Il faut savoir que presque la totalité des citoyens à qui le Réseau écocitoyen se présente nous demandent, avant de poser toute autre question, pourquoi il n’y a toujours pas de collecte des résidus organiques à Saint-Lambert.

Oui je serais prêt. Pour ma part je fais du compostage depuis trente ans. Je suis convaincu que je ne suis pas le seul mais combien le font? Un sondage pour savoir combien le font nous instruirait sur la participation éventuelle des lambertoises et lambertois à cette troisième collecte.


9: Que comptez-vous faire pour réduire les surface minéralisées, protéger les espaces naturels et augmenter la place des végétaux en ville?
L’imperméabilisation du territoire par les bâtiments, le réseau routier et les stationnements aggrave l’effet d’îlot de chaleur urbain et augmente le coût des infrastructures, notamment pour la gestion des eaux de pluie. La végétalisation du sol et des toitures est une stratégie efficace et porteuse de nombreux bénéfices (Tiré de vivreenville.org ).

• Premièrement faire un moratoire sur l’envahissement de tout espace vert;

• Deuxièmement nous situer par rapport à COP 21, nous avons « adopté » l’accord de Paris mais nous n’avons pas adopté de plan d’action, il faudra le faire;

• Le centre-ville de Saint-Lambert a plusieurs terrains de stationnement, ils pourraient être transformés pour réduire les effets de serre;

• Inclure cette préoccupation dans le plan d’urbanisme en en fixant un pourcentage maximal admissible d’occupation. Nous pourrions nous référer à ce qui est fait à ville Mont-Royal.


10: Que proposez-vous pour favoriser l’agriculture urbaine à St-Lambert?
○ Nous souhaitons en particulier connaître votre opinion sur la culture de légumes en façade, la conversion des aménagements purement ornementaux en plate-bandes comestibles, les poulaillers en ville ou encore l’apiculture urbaine.
L’agriculture urbaine constitue une revendication citoyenne en faveur d’un meilleur accès à une saine alimentation et à des milieux de vie de qualité (Tiré de vivreenville.org ). Elle permet de réduire la quantité de produits chimiques, d’emballage et d’énergie utilisés pour leur culture, leur conservation et leur transport.

• Saint-Lambert a adopté une réglementation sur les jardins de façade pour laquelle je suis en accord, cette réglementation pourrait sûrement être éventuellement améliorée. Mon intention est d’en faire l’expérimentation l’année prochaine. Je crois qu’il faut aussi y inclure les jardins pour les abeilles, les papillons et les oiseaux, ce que je fais déjà en façade. Nous pourrions nous inspirer d’un modèle développé à Boston que j’ai parcouru l’été passé;

• Je crois aussi qu’il serait intéressant de désigner, comme pour les maisons fleuries, les maisons présentant les plus beaux jardins de façade et faire en sorte que le cachet de Saint-Lambert s’enrichisse de ce nouvel atout pour le faire connaître et le valoriser.

11: Que comptez-vous faire pour favoriser la vie démocratique et la participation citoyenne à Saint-Lambert?
○ Quels devraient être, selon vous, les éléments principaux d’une politique de participation publique innovante et ambitieuse?
○ Comment améliorer le fonctionnement des comités consultatifs?

Un principe important : la ville doit être un livre ouvert, les élus sont des fiduciaires des biens, des argents des lambertoises et lambertois. Transparence, intégrité et solidarité devraient être notre « guide line » dans la réalisation de notre gouvernement de proximité.

Quels devraient être, selon vous, les éléments principaux d’une politique de participation publique innovante et ambitieuse?

• Il faut que les conseillères et conseillers soient des liens entre les citoyennes et citoyens de leur district vers le Conseil de ville et l’Administration de notre ville. Les citoyennes/citoyens doivent pouvoir accorder une grande crédibilité à leurs élues/élus par l’écoute de leurs besoins et de leurs opinions et qu’ils soient assurés que ceux-ci seront pris en considération dans les décisions de leur Conseil de ville;

• Par les amendements apportés en juin 2017 entre autres à la loi sur les Cités et Ville, le législateur présente des caractéristiques importantes de la vie démocratique municipale entre autres sous trois éléments fondamentaux: information disponible et transmise aux citoyens, consultation crédible et rapport rédigé présentant les étapes de la consultation, leurs résultats et le rendre public;

• Nous sommes incités à sortir des silos décisionnels traditionnels pour aller vers une conception globale, complexe et non statique de notre ville. Ainsi les élues, élus devront travailler à ce que tous se rejoignent autour de la transparence, de l’intégrité et de la solidarité.

Comment améliorer le fonctionnement des comités consultatifs?

• Premièrement faire connaître ces comités, leurs missions et leurs fonctionnements;

• Mettre sur le site de la ville, les sujets qui seront présentés et discutés au cours d’un trimestre;

• Inviter les citoyens à faire connaître leurs expériences, leurs opinions en lien avec ces sujets;

• Rendre public les ordres du jour des comité de même que les procès-verbaux;

• Tenir des assemblées publiques de consultation sur des sujets impliquant tous les citoyens de la ville.

12: Que comptez-vous faire pour que la protection de l’environnement soit prise en compte dans toutes les décisions et dans tous services municipaux?
○ Comment faire pour s’assurer que l’impact environnemental d’une décision soit évalué au même titre que l’impact économique et social?
○ Comment faire pour que les principes de développement durable soient connus et appliqués par toute l’administration municipale?
○ Comptez-vous doter la ville de cibles chiffrées en terme d’impact environnemental et d’un processus de suivi associé (Exemples : émissions de GES, consommation d’eau, part des surface minéralisées…)?

• Il faut donner un réel statut au développement durable, le conseil de ville a demandé que l’environnement soit la première fonction identifiée sous la responsabilité des travaux publics;

• Il faut relier toutes les décisions à être prises au développement durable afin de sortir chacun de son silo/finance/voirie/culture/loisir et autres pour amener l’administration à être constamment animée par une vision globale dans la réponse des besoins des lambertoises et lambertois ainsi que la réalisation des projets en cours et futurs;

• Il faut mettre en place l’obligation pour les projets de construction à une séparation des déchets de construction recyclables et non recyclables afin que nous nous approchions du Zéro déchet. Il faut aussi mettre en place la troisième cueillette en suivant l’exemple de Beaconfield;

• Un plan d’action devrait être adopté dans lequel nous devrions retrouver les cibles identifiées dans vos trois sous-questions.

13: En 2018, la municipalité doit élaborer un nouveau plan d’urbanisme ainsi qu’un nouveau plan de développement durable. Soutenez-vous l’idée que ces deux plans fassent l’objet d’une consultation publique commune aux deux sujets, large et approfondie pour que tous les citoyens aient la possibilité de participer à l’élaboration d’une vision pour Saint-Lambert?
○ Quelles sont pour vous les clés d’un urbanisme durable?
De bonnes références en urbanisme durable sont disponibles sur collectivitesviables.org

• Les deux plans sont indissociables dans une vision globale de notre ville. Ceux-ci nous ramènent constamment à l’environnement, l’économie et le milieu social que s’offriront les lambertoises et lambertois dans la conception présente et future qu’ils se font de leur milieu de vie, de leur ville;

• Le concept de ville intelligente dans son application devrait rendre disponible à toutes et à tous les « parties » exprimées par chacune et chacun dont des liens pourront être faits avec le CCU, les théories autour de notre ville en développement et en redéveloppement;

• Il faut engager élues/élus, lambertoises et lambertois et personnels administratifs dans une communication interactionnelle harmonieuse, intense autour du remodelage de ces deux plans et de leurs intégrations;

• Saint-Lambert ville intelligente et engagée où l’information est disponible, la consultation constante suscitant la conviction citoyenne que les décisions prises prennent en considération leurs besoins, leurs opinions. (Participation-collaboration-décision-application). A cet effet, je partage la conviction de Alain Musset (2015) « L’implication des citoyens dans la gestion de l’espace urbain ou des projets de ville verte laissent espérer l’émergence d’un autre modèle. » Tiré de Les ville de demain doivent apprendre à composer avec la nature, Les Cahiers Science et Vie, no.155.

1: Pouvez-vous nous dire quels sont les problèmes environnementaux qui vous préoccupent le plus à titre personnel?
Comment cela se traduit-il dans votre vie et vos engagements?

Je fais partie d’un petit syndicat de copropriété qui vient de faire abattre et dessoucher un frêne après avoir payé pour le faire traiter pendant quatre ans pour éviter le triste dénouement. Cependant, la cime et le tronc principal de l’arbre étaient dégarnis et un technicien du département de l’urbanisme a confirmé que nous pouvions le faire abattre. L’arbre s’élevait au-dessus de mon stationnement, près de l’édifice et de la sortie du stationnement du bloc juste à côté. De plus, ma demeure étant située près de la gare du train de banlieue, il y a aussi des autos d’usagers du train stationnées devant ma demeure deux fois par semaine. Donc, nous avons jugé préférable de le faire abattre pour éviter de fâcheuses conséquences si le tronc cédait. Alors, comme vous pouvez le constater par cette explication élaborée , la mort des frênes à Saint-Lambert me préoccupe et m’attriste et je voudrais explorer des stratégies utilisées par d’autres villes pour améliorer leur survie.

Je crois que je ne m’habituerai jamais à la collecte des déchets aux deux semaines au cours de l’hiver. Avec les bouleversements de la température, le retour à la collecte hebdomadaire ne vient pas assez tôt avant que les odeurs et la pourriture deviennent problématiques et parfois, attirent des insectes et des rongeurs. Évidemment, le compostage généralisé pourrait pallier à ceci. Mais encore faut-il que les citoyennes et citoyens aient des composteurs et la volonté de changer leurs habitudes. Et que la ville fasse la collecte de ces déchets et puisse en disposer. Avec trois écoles dans le District 6, si ce n’est pas encore en place, nous pourrions établir un projet écoresponsable en concertation avec les autorités scolaires pour encourager le compostage dans les écoles et dans les foyers, avec l’apport des enfants et des adolescents. Les bonnes habitudes environnementales commencent tôt (l’éducation à la citoyenneté fait partie du Programme de formation de l’école québécoise).


2: À votre avis, quels sont les principaux enjeux environnementaux pour Saint-Lambert?
Y a t-il un ou des enjeux qui vous tiennent le plus à coeur et pour lequel vous comptez vous battre pour trouver une solution?

Outre les ravages de l’agrile du frêne et les affres du manque de compostage mentionnés précédemment, je me préoccupe de la qualité de l’air à Saint-Lambert. J’ai complété un test en ligne relativement à une prévision de l’espérance de vie et à la toute fin, on nous demandait dans quelle région québécoise nous vivions. En indiquant la Montérégie, j’ai «perdu» des années de longévité à cause de la qualité atmosphérique dans cette région. La ville est entourée de toute part par des voies de transport majeures : transport ferroviaire, autoroutes, voie maritime, aéroport. L’Indice de qualité de l’air est transmis par Météomédia depuis 2007 dans la région montréalaise. Comme de raison, une des solutions au problème est l’entretien du parc des arbres, du «domaine public». Les bienfaits des arbres sont bien connus. Heureusement, la Ville a une politique des arbres en vigueur avec des mesures proactives. Je ne connais pas l’indice de canopée à Saint-Lambert mais le verdissement de notre ville semble bien établi et nous devons continuer d’être vigilants en s’inspirant des meilleures pratiques. «La ville dispose de plus d’une trentaine de parcs et d’espaces verts bien aménagés, soit 21% de la superficie de la Ville (la norme canadienne étant de 10%) qui couvre 137 hectares.»

Outre le «treeazin», par exemple, Laval utilise un champignon pour combattre l’agrile du frêne : https://novae.ca/2017/07/un-champignon-pour-lutter-contre-lagrile-du-frene/

Compte tenu de la relative prospérité des Lambertoises et des Lambertois, j’ai observé la multiplication des voitures SUV et des camionnettes dans notre ville qui coûtent plus cher à l’achat et dont les coûts d’entretien sont plus élevés et qui consomment plus de pétrole. Ils sont certes munis de catalyseurs pour diminuer la pollution mais j’estime qu’il faut monter une campagne de sensibilisation auprès des résidents de la ville lors du choix d’une voiture afin de contrer le phénomène du symbole de statut social en faveur des décisions écoresponsables. Question : où sont les bornes pour autos électriques à Saint-Lambert? Réponse : il y en a une près du stationnement arrière de la Caisse Desjardins Charles-LeMoyne? Je ne suis pas certaine car j’en ai seulement vu dans le stationnement de la Maison symphonique à Montréal et à côté du magasin Omer de Serres, sur Taschereau.

3: Quelles sont les villes qui vous inspirent en terme de développement durable et pour quelles raisons?

Villes qui m’inspirent relativement au développement durable ? Il a fallu que je fasse des recherches:
https://www.arcadis.com/en/global/our-perspectives/sustainable-cities-index-2016/comparing-cities/
Montréal est au 28e rang au niveau mondial dans ce palmarès qui mesure les aspects liés à la population (People), l’environnement (Planet) et l’économie (Profit) et son plus grand atout est au niveau de la qualité de vie, suivi des questions environnementales et des considérations économiques. Zurich est au premier rang au niveau mondial malgré que ses habitants n’aient pas la vie facile à cause du coût élevé de la vie.

En Amérique du nord, Vancouver est au 1er rang, New York au 2e rang et Montréal, au 3e rang. J’ai déjà voyagé à Vancouver et il est évident que le cadre naturel de cette ville contribue à sa réputation et il est évident que la densité de la population (beaucoup de condos) contribue à la diminution de la pollution de l’air et à l’apport des transports collectifs car ses habitants peuvent se déplacer plus facilement à pied, en autobus ou en navette maritime. (Plusieurs habitants de Saint-Lambert boudent la construction de condos car cela change l’ambiance de la ville, me dit-on.) Vancouver étant à l’ouest du Canada, le lien commercial avec l’Asie est facilité car c’est la porte d’entrée et puis, la région progressiste des États-Unis est au sud. Cependant, le prix exorbitant des maisons freine mon ardeur pour cette ville.

Saint-Lambert, ville banlieusarde (ville dortoir) est, d’une certaine façon, une annexe de Montréal, reconnue pour ses universités et autres établissements scolaires, ses hôpitaux et centres de recherche en santé, ses lieux de culture, son centre-ville, ses pistes cyclables, ses Bixis, le coût de la vie relativement abordable (habitation, loisirs, équité salariale, conciliation travail/famille, bas taux criminel), ses espaces verts, son accès à l’eau potable, ses transports collectifs (métro, autobus et train de banlieue), son tourisme, ses industries liées aux services, à l’informatique et à l’aéronautique, son taux de chômage relativement bas et son statut à titre de métropole francophone (et bilingue) en Amérique du nord. Le nouveau train rapide viendra rehausser son évaluation quant aux déplacements en transport collectif. L’essor social, environnemental et économique de Montréal est aussi lié à son accueil des immigrants qui ont contribué et qui continuent à contribuer à faire de cette ville un pôle d’attraction majeur au Canada et en Amérique du nord.

Saint-Lambert n’a pas de métro et d’après la carte du train rapide, ne sera pas desservi par la ligne projetée qui se dirigera vers Brossard. D’ailleurs, la ligne jaune du métro de Montréal s’arrête à Longueuil d’où l’attrait pour cette ville des «universités satellites» autour de la station de métro. Cependant, le CÉGEP Champlain sur la rue Riverside héberge des cours offerts par l’UQAM. C’est notre fleuron post-secondaire.

Saint-Lambert, sauf pour sa minorité linguistique anglophone, est toujours assez homogène, s’ouvrant «aux autres» principalement par l’offre des restaurants de communautés culturelles différentes. Je recherche une adhésion pour la ville au réseau de villes de l’UNESCO qui oeuvrent à contrer le racisme et la discrimination, surtout dans le contexte social dans lequel nous nous trouvons au Québec et ailleurs (montée du suprématisme blanc, islamophobie, par exemple).

Au chapitre de l’habitation, les prix à Saint-Lambert montent inexorablement. Ceux-ci sont déterminés par l’évaluation faite par l’Agglomération de Longueuil et donc, les taxes foncières et scolaires augmentent également. Certains aînés qui ont acheté leur demeure il y a une cinquantaine ou soixantaine d’années n’arrivent plus à payer ces taxes. Il faut songer à trouver des façons de pallier à ceci (crédit de taxes lié à l’âge/capacité de payer?). De plus, il y a peu de logements à prix raisonnables et la construction de condos à un million de dollars ne vient pas améliorer la situation. Les prix locatifs se situeraient en moyenne à 900$ mais sont plus élevés près du Village. Il y a lieu de chercher des solutions car je suis en faveur du développement urbain si cela favorise la qualité de vie des citoyens.

La Ville aurait besoin de plus de places en CPE et garderies. L’attrait d’une ville pour de jeunes parents est lié au prix des maisons et à la disponibilité des places en garderie. Présentement, le prix des habitations à Saint-Lambert est un filtre économique à l’accueil de jeunes adultes qui ont l’âge de fonder des familles. La proportion de 28% de personnes âgées de 65 ans et plus est une richesse ici mais la ville doit pouvoir attirer des jeunes.

4: Comment comptez-vous faire pour analyser les besoins et améliorer l’offre et la qualité de service en transport collectif à Saint-Lambert et réduire le trafic automobile?
○ Comment comptez-vous collaborer avec les villes voisines et le RMT à ce sujet?
○ Que comptez-vous faire localement?

Pour analyser les besoins et améliorer l’offre et la qualité de service en transport collectif à Saint-Lambert et réduire le trafic automobile :
il y a un Comité des déplacements qui s’est déjà penché sur cette question, je crois. Il faut faire un suivi. Une autre candidate a affiché des informations à ce sujet sur son site Facebook et j’aime la suggestion d’améliorer la synchronisation des horaires d’autobus sur la rue Victoria avec le passage des trains de banlieue. Il était question aussi de fournir des navettes électriques pour les utilisateurs du train (car le trafic automobile dans le District 6 est principalement lié au train de banlieue.)
Et j’ai fait d’autres recherches : Pour collaborer avec les villes voisines et le RMT à ce sujet, la présence de représentants de la ville au Comité des transports de l’agglomération de Longueuil devrait permettre la concertation à ce sujet. L’Agglomération a adopté un Plan de mobilité et de transport (PMT). Il est nécessaire de suivre ou d’actualiser ses orientations (et je cite) :
• Améliorer l’offre et la qualité des réseaux de transports collectif et actif;
• Optimiser la gestion du réseau routier et la gestion du stationnement ;
• Assurer la sécurité des déplacements et la qualité de vie de la population;
• Développer le territoire en cohérence avec les objectifs de mobilité durable; et
• promouvoir les modes de transport durables. ..

Les villes de l’Agglomération de Longueuil, le Réseau de transport de Longueuil, la Communauté métropolitaine de Montréal, la Conférence régionale des élus de l’agglomération de Longueuil, l’Agence métropolitaine de transport, et le ministère des Transports du Québec comptent parmi les nombreux partenaires de la réalisation du PMT.

Localement, pour favoriser la marche et l’utilisation du vélo, il est difficile de reconstituer des quartiers : le développement urbain à Saint-Lambert s’effectue, il me semble, de façon aléatoire selon la disponibilité de terrains qui deviennent disponibles aux compagnies et aux contracteurs et la ville s’étale le long du fleuve. C’est une réalité propre à une ville incorporée au début du XXe siècle que nous soyons obligés de réparer ou de refaire les infrastructures du système d’eau et d’égouts et l’asphaltage des rues. Le stationnement dans la rue est un incontournable dans les quartiers résidentiels du District 6 alors cela nous enlève la possibilité de créer des pistes cyclables comme Montréal l’a fait dans son centre-ville. Une campagne de sensibilisation aux bienfaits de la marche et à l’utilisation du vélo me paraît une bonne façon de passer le message, incluant le port du casque protecteur et l’obligation des cyclistes d’obéir à la signalisation routière

5: Que proposez-vous pour favoriser les déplacements à pied et à vélo à Saint-Lambert?
Assurer la sécurité, l’efficacité, et le confort des déplacements actifs améliore la qualité de vie de tous, des plus jeunes aux plus âgés. Les bénéfices sont multiples : économie d’énergie, pollution, bruit, exercice, convivialité, coût très faible pour la collectivité.
Vous pouvez aussi aller consulter les contributions des citoyens sur jevotevelo.com.

Voir réponse à la question précédente.

6: Que proposez-vous pour développer le commerce de proximité dans le Village ainsi que dans les zones plus éloignées des commerces?
Le commerce de proximité favorise les déplacements actifs et réduit l’utilisation de la voiture.
Les noyaux commerciaux de proximité sont souvent les seuls accessibles aux jeunes et aux personnes âgées, non motorisées, à mobilité réduite, etc. Leur vitalité est aussi un vecteur d’animation locale et de sentiment de communauté (Tiré de vivreenville.org ).

Un aspect réussi de la ville de Saint-Lambert est celui de la proximité des commerces sur la rue Victoria et dans quelques rues transversales, ce qui constitue ce qu’on appelle «le Village». Ce secteur fait appel aux villages d’antan où toutes les emplettes se faisaient à pieds et où on trouvait de tout, même un endroit pour s’asseoir et jaser avec ses voisins ou reposer ses pieds endoloris. Il y a effectivement des bancs installés sur la rue Victoria et le Comité d’embellissement de la ville nous ravit au moyen des installations végétales plantées dans des bacs ou des pots et les décorations au cours de l’hiver. Le succès d’un commerce repose sur la loi de l’offre et de la demande. La CDE par sa promotion «Complètement Saint-Lambert» veut attirer des commerçants, des services professionnels et des clients. Pour les zones plus éloignées, les résidents prennent l’autobus ou l’auto à présent. Pour suggérer d’autres modes de transport, telle la possibilité d’un service de navette électrique, disons, il faudrait connaître les besoins : les journées et les heures d’achalandage et le nombre de passagers.

7: Que proposez-vous pour encourager les lambertois à réduire leurs déchets?

Présentement, la collecte de déchets et de bacs de recyclage fait partie des habitudes quotidiennes et hebdomadaires ancrées chez les citoyens. Le compostage me semble moins répandu, car la ville n’en fait pas la collecte. Un bac de compostage dans la cour d’une propriété permet de produire un engrais que l’on répand dans le jardin. C’est donc beaucoup moins pratique pour les gens qui habitent dans un complexe de condominiums (habitations en copropriété) sans espace vert, à moins que le développeur prévoie faire la collecte d’un bac brun qui servira à engraisser les plates-bandes du complexe. Le département d’urbanisme pourrait l’exiger lors de l’octroi des permis de construction?

8: Seriez-vous prêt à proposer au conseil et à défendre un projet pilote municipal de collecte des résidus organiques dans notre ville, en attendant l'implantation l’Usine de biométhanisation et compostage de l’Agglomération de Longueuil?
Il faut savoir que presque la totalité des citoyens à qui le Réseau écocitoyen se présente nous demandent, avant de poser toute autre question, pourquoi il n’y a toujours pas de collecte des résidus organiques à Saint-Lambert.

J’ai fait quelques recherches. «Ce sont les résidus d’origine végétale ou animale qui peuvent être dégradés par les micro-organismes pour lesquels ils représentent une source d’alimentation. Ils incluent : les végétaux, les déchets putrescibles de la cuisine et ceux collectés auprès des cantines et restaurants d’entreprises, les papiers et cartons souillés sous certaines conditions.» Une amie montréalaise m’a informée que la ville de Montréal fait la collecte de résidus d’origine végétale et animale. Jusqu’alors, pour moi, le compost était le produit de résidus d’origine végétale seulement. J’ai lu ceci relativement à la biométhanisation des déchets putrescibles municipaux et c’est ce qu’il nous faudrait pour mener à bien cette collecte:

Click to access Amarante_J__10-07-2010_.pdf


9: Que comptez-vous faire pour réduire les surface minéralisées, protéger les espaces naturels et augmenter la place des végétaux en ville?
L’imperméabilisation du territoire par les bâtiments, le réseau routier et les stationnements aggrave l’effet d’îlot de chaleur urbain et augmente le coût des infrastructures, notamment pour la gestion des eaux de pluie. La végétalisation du sol et des toitures est une stratégie efficace et porteuse de nombreux bénéfices (Tiré de vivreenville.org ).

Encore une fois, je constate que Saint-Lambert est une ville établie et que les projets de construction ont inclus des surfaces minéralisées qui créent des sources de chaleur. Néanmoins, difficile de démolir! Il faut prévoir ceci dans toutes nouvelles constructions. Le verdissement de la ville est efficace. Je lis ceci comme exemple : plantations ponctuelles; verdissement de stationnements; verdissement de pourtours de bâtiments; murs végétaux; toits verts.

Je me réjouis de vivre dans un édifice dont le toit plat est un toit blanc. J’ai déjà mentionné le travail du Comité d’embellissement qui par le fait même, augmente la place des végétaux en ville. Les normes de nouvelles constructions ou de rénovations devront inclure la place des végétaux. L’agrandissement des jardins communautaires pourra contribuer aussi et le public apprécie les espaces naturels et la ville pourrait les célébrer. Saint-Lambert est une «ville fleurie» depuis belle lurette.


10: Que proposez-vous pour favoriser l’agriculture urbaine à St-Lambert?
○ Nous souhaitons en particulier connaître votre opinion sur la culture de légumes en façade, la conversion des aménagements purement ornementaux en plate-bandes comestibles, les poulaillers en ville ou encore l’apiculture urbaine.
L’agriculture urbaine constitue une revendication citoyenne en faveur d’un meilleur accès à une saine alimentation et à des milieux de vie de qualité (Tiré de vivreenville.org ). Elle permet de réduire la quantité de produits chimiques, d’emballage et d’énergie utilisés pour leur culture, leur conservation et leur transport.

J’ai lu : http://www.lecourrierdusud.ca/saint-lambert-se-dote-dune-premiere-politique-dagriculture-urbaine/
Je serais en faveur de permettre la culture de légumes en façade, sauf qu’il faudra poser des conditions esthétiques car ces jardins ont causé des chicanes de voisin dans d’autres communautés. Certains craindraient que la valeur de leur propriété chute, surtout ceux et celles qui entretiennent des gazons verts à grands frais. Mais la compétition des maisons fleuries aurait un autre volet!

La conversion des aménagements purement ornementaux en plates-bandes comestibles serait généralement acceptables par la population je crois, mais j’ai vécu à une époque où il y avait des poulaillers dans ma ville et je ne crois pas que je pourrais appuyer cela. Je songe également à la grippe aviaire qui a sévi il n’y a pas si longtemps et je me demande si ces poulaillers deviendraient des sources possibles d’infection. Il y a eu des ateliers pour décrire l’apiculture urbaine et la ville a mené un projet pilote sur la rue Fort. Je suis moyennement en faveur car certaines personnes sont fortement allergiques. Pourrions-nous vivre avec la possibilité qu’une personne soit atteinte? Est-ce acceptable sur le plan éthique? Comment assurer la ville contre des poursuites si jamais quelqu’un souffrait un malaise ou mourrait?

11: Que comptez-vous faire pour favoriser la vie démocratique et la participation citoyenne à Saint-Lambert?
○ Quels devraient être, selon vous, les éléments principaux d’une politique de participation publique innovante et ambitieuse?
○ Comment améliorer le fonctionnement des comités consultatifs?

Je trouve que les séances publiques du Conseil sont devenues des séances de défoulement pour certains citoyens qui sont présents à chaque réunion et qui répètent, parfois, la même question après un «préambule» qui peut prendre trois minutes : le temps alloué à la question. Ce sont souvent des questions qui pourraient être adressées aux travaux publics, à l’urbanisme ou au bureau du directeur général. Certains ont mentionné la possibilité de nommer un ombudsman pour entendre les plaintes des citoyens et les diriger à la bonne personne pour un suivi opportun.

Quels devraient être, selon vous, les éléments principaux d’une politique de participation publique innovante et ambitieuse?

Certains prônent un sommet citoyen pour décider des moyens de participation. L’urbanisme participatif pourrait se faire au moyen d’outils informationnels : il existe des ressources pour organiser des rencontres virtuelles où l’on peut participer au moyen de «chat» et aussi, prendre la parole en direct à tour de rôle en étant vu à l’écran et en voyant les autres sur l’écran de son ordi. D’autres logiciels permettent de voter sur une question ou résolution que l’on peut voir afficher à l’écran de notre ordinateur. Les résultats sont instantanés. Ou on peut être à une réunion où on a distribué une manette à tous les participants et le vote se fait au moyen de cette manette et les résultats s’affichent à l’écran. Les dialogues pourraient se faire sur des thèmes par district, présidés par des conseillers ou conseillères et les résultats dévoilés lors d’une rencontre en plénière.

Comment améliorer le fonctionnement des comités consultatifs?

Primo : définir le rôle du comité consultatif et faire signer une copie de la définition par chaque participante ou participant, à savoir que le comité consultatif n’est pas un comité décisionnel. Ce sont les élus, avec la direction de la ville, qui doivent prendre des décisions qui vont favoriser l’ensemble des citoyens et les membres du comité consultatif n’ont pas toujours tous les détails entourant telle ou telle situation ou ne sont pas à l’affût des exigences économiques que ressent la ville en fonction des sommes à allouer ou à la répartition des sommes allouées.

Secundo : les moyens décrits ci-haut en tant qu’éléments principaux d’une politique de participation publique innovante et ambitieuse pourraient être appliqués aux comités consultatifs.

Tertio : La loi 122 (Juin, 2017) fait de toutes les municipalités des gouvernements de proximité et augmentent leur autonomie et leur pouvoir. L’UMQ promet d’accompagner ses membres et de leur fournir les outils nécessaires pour exercer leurs responsabilités.

12: Que comptez-vous faire pour que la protection de l’environnement soit prise en compte dans toutes les décisions et dans tous services municipaux?
○ Comment faire pour s’assurer que l’impact environnemental d’une décision soit évalué au même titre que l’impact économique et social?
○ Comment faire pour que les principes de développement durable soient connus et appliqués par toute l’administration municipale?
○ Comptez-vous doter la ville de cibles chiffrées en terme d’impact environnemental et d’un processus de suivi associé (Exemples : émissions de GES, consommation d’eau, part des surface minéralisées…)?

Au Québec, c’est le Ministère du développement durable, de l’environnement et lutte contre les changements climatiques qui produit des analyses d’impact de ses règlements et même des modifications à ses règlements. Alors, ce qu’il faut développer pour Saint-Lambert, c’est une grille d’évaluation à travers laquelle on évalue l’impact environnemental d’une décision. Il faut que le processus soit concis et rapide et ne doit pas alourdir la tâche du Conseil.

Comment faire pour que les principes de développement durable soient connus et appliqués par toute l’administration municipale ?

Il me semble que c’est l’occasion de lancer une campagne de sensibilisation en lien avec des faits historiques. La présence des Premières Nations sur le territoire de la ville est remarquée au 16e siècle. Le lien ci-dessous nous renvoie à une description des origines de la ville et des sites archéologiques iroquoiens près de la rue Riverside. À l’époque de la Nouvelle-France, le potentiel agricole du territoire était exploité. Les énergies que nous consacrons au développement durable témoignent de l’importance de l’effort en continuité avec les autres résidents sur le territoire jusqu’au temps présent.

Click to access 2015-cre-portrait_saintlambert.pdf

Comptez-vous doter la ville de cibles chiffrées en terme d’impact environnemental et d’un processus de suivi associé (Exemples : émissions de GES, consommation d’eau, part des surfaces minéralisées…)?

Je n’ai pas suffisamment de connaissances en la matière pour évaluer la pertinence de cibles chiffrées. Ces statistiques sont du domaine d’un chercheur ou d’une chercheuse. L’Université de Sherbrooke s’intéresserait peut-être à nous fournir un portrait de ces facteurs sur une base annuelle pour guider nos décisions.

13: En 2018, la municipalité doit élaborer un nouveau plan d’urbanisme ainsi qu’un nouveau plan de développement durable. Soutenez-vous l’idée que ces deux plans fassent l’objet d’une consultation publique commune aux deux sujets, large et approfondie pour que tous les citoyens aient la possibilité de participer à l’élaboration d’une vision pour Saint-Lambert?
○ Quelles sont pour vous les clés d’un urbanisme durable?
De bonnes références en urbanisme durable sont disponibles sur collectivitesviables.org

Les clés d’un urbanisme durable : je me fie à l’échelle de Maslow alors, je choisis –

Qualité de vie – Urbanisme – Habitations –Participation citoyenne – Ville nourricière

Si j’avais les connaissances requises en informatique, je présenterais ces cinq éléments dans un cercle avec Développement durable au centre de la roue, si vous voulez. Je ne crois pas que tous les citoyens vont participer à l’élaboration d’une vision pour Saint-Lambert mais on peut leur offrir l’occasion de le faire – par district, disons, pour permettre une meilleure participation des enjeux de leur quartier. L’adaptation aux changements climatiques est déjà en cours. Le verdissement est un atout important pour la ville et la notion de ville nourricière est étroitement liée à la qualité de vie.
Cependant, je retiens «l’équité» comme principe clé entourant tous les éléments ci-dessus et j’en ai fait mon mot d’ordre : «Pour une ville où règne l’équité». (Mon sous-thème est le suivant : «Des femmes au Conseil de la ville : une avancée souhaitable».)