Cliquer sur chaque question pour lire la réponse du candidat.


1: Pouvez-vous nous dire quels sont les problèmes environnementaux qui vous préoccupent le plus à titre personnel?
Comment cela se traduit-il dans votre vie et vos engagements?

3 choses: la malnutrition, l’utilisation à plus finir des hydrocarbures, la pollution de nos eaux et nos terres.
La malnutrition parce que de la nourriture, on en surproduit! Les lois du marché ne sont pas conçu pour que ce soit partager équitablement.
Qui dit utilisation à plus finir des hydrocarbures dit production et transport également. Une boucle dangereuse qui doit s’arrêter. On doit être en mode transition et tout de suite.
La pollution de nos eaux et de nos terres. On dirait de l’espèce humaine n’apprend pas d’où vient ce qu’on boit et ce qu’on mange. Un enfant peut nous l’expliquer.

Comment ça se traduit?
On achète et mange que ce dont on a besoin à la maison et on ne jette jamais rien.
Pas de viande (nous sommes végétariens) et nous compostons à fond tous les résidus alimentaires.

Comme artiste et comme personnalité publique j’ai pris plus d’une fois position contre la fracturation hydraulique, l’énergie nucléaire et les nouveaux projets de pipeline.
Comme conseiller municipal j’ai moi-même du rédiger puis faire adopter à la majorité du Conseil une résolution contre le projet Énergie Est le 16 novembre 2015.

Pollution? J’y réponds de plusieurs façons plus loin…


2: À votre avis, quels sont les principaux enjeux environnementaux pour Saint-Lambert?
Y a t-il un ou des enjeux qui vous tiennent le plus à coeur et pour lequel vous comptez vous battre pour trouver une solution?

Déplacements, énergie, approvisionnement local.

LE gros défi à Saint-Lambert, c’est d’avoir enfin une majorité de gens qui délaisse la voiture.
On a pourtant tout pour nous: train, autobus et métro pas loin, commerces, écoles et bureaux à proximité, distance relativement courte avec le centre-ville de Montréal pour le vélo.
Énergie, ça concerne surtout nos bâtiments. Ils doivent être plus performants et demander moins de chauffage l’hiver et moins de climatisation l’été.
Approvisionnement local, au nombre d’excellents commerces qu’on a et avec les options de fruits et légumes frais qui viennent à nous, on doit minimiser l’achat de trucs qui viennent de loin.

3: Quelles sont les villes qui vous inspirent en terme de développement durable et pour quelles raisons?

Quelles sont les villes qui m’inspirent?
J’ai lu sur elles mais je ne les ai pas encore visitées pour la plupart!
Je vais m’en tenir à ceux que j’ai marchés.
– Dublin, pour le tramway électrique et la place aux piétons.
– Berlin, parce qu’il y a un bel équilibre entre bâti et parc, un beau réseau de transport, des quartiers intéressants sans cesse.
– Le Massachussets et le Vermont, il y a partout plein de marchés publics et d’espaces qui mettent en valeur les produits locaux, qu’ils soient alimentaires ou artisanaux.
Prochaine destination rêvée? Portland, Oregon.

4: Comment comptez-vous faire pour analyser les besoins et améliorer l’offre et la qualité de service en transport collectif à Saint-Lambert et réduire le trafic automobile?
○ Comment comptez-vous collaborer avec les villes voisines et le RMT à ce sujet?
○ Que comptez-vous faire localement?

Comme ville, dans une agglomération, dans une communauté métropolitaine et à l’intérieur de deux nouvelles structures.
Comment allons-nous tirer notre épingle du jeu?
On doit premièrement tout faire pour ne pas perdre nos acquis, le niveau de service qu’on a.
Ensuite, je nous souhaiterait peut-être une ligne qui traverserait Préville dans l’autre sens que Simard (du Dauphiné, du B.arn, de Savoie) et prendrait Quenn ensuite; une ligne qui croiserait notre Centre de Loisirs; plus de départs et plus de bon «timing» intermodal…

5: Que proposez-vous pour favoriser les déplacements à pied et à vélo à Saint-Lambert?
Assurer la sécurité, l’efficacité, et le confort des déplacements actifs améliore la qualité de vie de tous, des plus jeunes aux plus âgés. Les bénéfices sont multiples : économie d’énergie, pollution, bruit, exercice, convivialité, coût très faible pour la collectivité.
Vous pouvez aussi aller consulter les contributions des citoyens sur jevotevelo.com.

Faudrait d’abord que les gens l’essaient, avec une activité spéciale, une journée sans voiture, un tour à vélo, une marche avec le Maire. Ils verraient qu’à pied et à vélo, nous ne sommes jamais pris dans un bouchon et qu’on ne tourne jamais en rond pour trouver un stationnement.
Ok, à vélo des fois, faut aller un peu plus loin.
Qu’on arrive à l’heure.
Que ça nous met en forme et de bonne humeur de faire de l’exercice dehors.
Qu’on voit des choses qu’on aurait pas vu sinon, qu’on entre en relation avec les autres êtres humains.
Que ça coûte pas mal moins cher.
Qu’on a pas à payer une immatriculation et des assurances en plus des changements d’huile, des réparations et des pneus d’hiver à changer!

C’est évident qu’Il y a des mesures à prendre, sur la sécurité, avec des aménagements.
Qu’il faudra bien un jour qu’une piste cyclable se rendre au métro de Longueuil…
Que les vélos aussi aient leur voie de contournement aux écluses, comme les voitures…

Je vous invite à participer à jevotevelo.com mais je ne peux pas y participer, du moins, pas avec mon nom complet!

6: Que proposez-vous pour développer le commerce de proximité dans le Village ainsi que dans les zones plus éloignées des commerces?
Le commerce de proximité favorise les déplacements actifs et réduit l’utilisation de la voiture.
Les noyaux commerciaux de proximité sont souvent les seuls accessibles aux jeunes et aux personnes âgées, non motorisées, à mobilité réduite, etc. Leur vitalité est aussi un vecteur d’animation locale et de sentiment de communauté (Tiré de vivreenville.org ).

Le Village, je pense que ça va assez bien.
Bien sûr, on doit nous-mêmes y aller mais aussi mousser le plaisir d’y aller, devenir des ambassadrices et des ambassadeurs.
Aussi, on devrait, comme Ville, d’abord appeler nos fournisseurs locaux pour nos besoins; je sais qu’on le fait beaucoup, mais pas toujours.

En dehors du Village et des grands axes que sont Victoria et Laurier, hum, pas grand chose. C’est dommage.
Pourrions-nous s’ouvrir à certains types de commerces plus près d’où les gens habitent?
Épiceries, cafés, services professionnels, etc…
On a probablement un projet près d’où se construit Loggia au bout de Saint-Charles.

7: Que proposez-vous pour encourager les lambertois à réduire leurs déchets?

Payer au volume.
Payer au poids.
Payer au sac officiel de la Ville.
Payer au passage.
Il y a plein d’exemples au Québec… qui marchent!
Je serais plus que prêt à aller vers ça.

8: Seriez-vous prêt à proposer au conseil et à défendre un projet pilote municipal de collecte des résidus organiques dans notre ville, en attendant l'implantation l’Usine de biométhanisation et compostage de l’Agglomération de Longueuil?
Il faut savoir que presque la totalité des citoyens à qui le Réseau écocitoyen se présente nous demandent, avant de poser toute autre question, pourquoi il n’y a toujours pas de collecte des résidus organiques à Saint-Lambert.

On le fait déjà, on ramasse les feuilles et le gazon.
Les résidus de table vous voulez dire?
Non seulement je suis prêt, mais je l’encourage fortement!
Il faut que ce soit complémentaire à tout ce qu’on peut faire comme compostage à la maison, dans les parcs avec des bacs communautaires et pourquoi pas, à un endroit qui pourrait être désigné pour ça dans la ville.
Pour la collecte, commençons par les commerces, les institutions et blocs d’appartements.

On ne va effectivement pas attendre après une hypothétique usine de biométhanisation.
Il y a des usines existantes, à proximité quand même, qui attendent de recevoir plus de volume.


9: Que comptez-vous faire pour réduire les surface minéralisées, protéger les espaces naturels et augmenter la place des végétaux en ville?
L’imperméabilisation du territoire par les bâtiments, le réseau routier et les stationnements aggrave l’effet d’îlot de chaleur urbain et augmente le coût des infrastructures, notamment pour la gestion des eaux de pluie. La végétalisation du sol et des toitures est une stratégie efficace et porteuse de nombreux bénéfices (Tiré de vivreenville.org ).

Pour réduire l’asphalté, il faut réduire l’utilisation de la voiture.
Et pour réduire l’utilisation de la voiture, il faut aménager notre cité et donner le goût aux gens pour les alternatives de transport.
Voir mes réponses aux questions 2, 4, 5 et 6.


10: Que proposez-vous pour favoriser l’agriculture urbaine à St-Lambert?
○ Nous souhaitons en particulier connaître votre opinion sur la culture de légumes en façade, la conversion des aménagements purement ornementaux en plate-bandes comestibles, les poulaillers en ville ou encore l’apiculture urbaine.
L’agriculture urbaine constitue une revendication citoyenne en faveur d’un meilleur accès à une saine alimentation et à des milieux de vie de qualité (Tiré de vivreenville.org ). Elle permet de réduire la quantité de produits chimiques, d’emballage et d’énergie utilisés pour leur culture, leur conservation et leur transport.

L’agriculture urbaine, ça doit devenir autre chose qu’une curiosité, qu’une tendance, ça doit devenir… naturel.
Oui, une alternative au tout emballé, transformé, tout fait et vient de loin, mais aussi une réappropriation de la terre, d’une pratique millénaire.
Un jeu, une activité, pour tous les âges.
Manger sain, manger vrai et manger ensemble!

On doit parsemer la Ville d’endroits sympas où on jardine.
Devant chez soi, au parc, à l’école, au boulot même!
Un certain pourcentage des terrains devant nos maisons pourraient faire place à ça.

11: Que comptez-vous faire pour favoriser la vie démocratique et la participation citoyenne à Saint-Lambert?
○ Quels devraient être, selon vous, les éléments principaux d’une politique de participation publique innovante et ambitieuse?
○ Comment améliorer le fonctionnement des comités consultatifs?

Notre Politique d’information, consultation et participation citoyenne à adopter comme Ville, suite à l’adoption de ce qui était le projet de Loi 122, qui donne beaucoup de «lousse» aux administrations municipales, devra être vraiment solide.
Elle devra s’assurer que le dernier mot reviendra aux citoyens.
Je suis persuadé qu’on doivent garder certaines mesures d’approbation référendaire, pour ce qui touche l’urbanisme, le zonage et de gros projets de règlements d’emprunt, avec le retour d’un registre à 500 signatures pour demander un référendums.
L’idée, c’est de faire une super bonne job avec la participation des gens pour ne pas en arriver à un référendum.
Ça doit rester une dernière porte de sortie.

On doit multiplier les occasions et les façons d’aller chercher l’apport de tout un chacun.
Présentiel et virtuel.
Par quartier, avec des comités de quartier et des consultation par secteur également.

Pour ce qui est des comités consultatifs, je ne crois pas qu’ils ne fonctionnent pas bien.
Ils ne se parlent pas par contre.
Au Conseil de Ville, les conseillères et les conseillers devraient s’échanger des nouvelles à chaque mois sur l’avancée des travaux de leurs comités respectifs lors d’un tour de table.
J’en ai parlé plus d’une fois…
À chaque année, nous devrions tenir un Sommet annuel des comités.
Chaque comité partageraient ses réalisations, ses réflexions, ce sur quoi il travaille.
Comme ce serait en plénière, tous les comités pourraient échanger ensemble et collaborer.
Ça aussi j’en ai parlé dans les 4 dernières années…

12: Que comptez-vous faire pour que la protection de l’environnement soit prise en compte dans toutes les décisions et dans tous services municipaux?
○ Comment faire pour s’assurer que l’impact environnemental d’une décision soit évalué au même titre que l’impact économique et social?
○ Comment faire pour que les principes de développement durable soient connus et appliqués par toute l’administration municipale?
○ Comptez-vous doter la ville de cibles chiffrées en terme d’impact environnemental et d’un processus de suivi associé (Exemples : émissions de GES, consommation d’eau, part des surface minéralisées…)?

On doit développer un réflexe écolo.
On parle souvent des 3 voire des 4 piliers du développement dit durable: environnement, social, économie, culture.
Je viens du domaine de la culture, haha!
On doit toujours se poser la question suivante: quels sont les impacts de nos choix sur ces 4 aspects.
Ce n’est pas très compliqué, ça se développe assez facilement… si on met l’effort!

13: En 2018, la municipalité doit élaborer un nouveau plan d’urbanisme ainsi qu’un nouveau plan de développement durable. Soutenez-vous l’idée que ces deux plans fassent l’objet d’une consultation publique commune aux deux sujets, large et approfondie pour que tous les citoyens aient la possibilité de participer à l’élaboration d’une vision pour Saint-Lambert?
○ Quelles sont pour vous les clés d’un urbanisme durable?
De bonnes références en urbanisme durable sont disponibles sur collectivitesviables.org


Bon, le Plan d’urbanisme.
On doit penser à la fois à la globalité de la Ville mais aussi, travailler par secteur.

Je nous suggère donc de tenir une première présentation qui met les choses en contexte, physique et historique.
En expliquant aux gens qu’elles sont nos contraintes, les règles du jeu, le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) ainsi que le schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Longueuil (SAD?).
Ce genre de choses.
Avoir des travaux par secteur ensuite, avec leurs propres problématiques, enjeux mais aussi potentiels.
Mettre tout ça ensemble.
Inviter tout le monde à poser des questions, émettre des commentaires et des suggestions, brasser ça, en présenter des recommandations; en personne, par écrit, etc…
Retourner dans les quartiers. Commenter. Réfléchir.
Présenter tout ça, en version pas mal finale, à tout le monde.

Notre vision générale et globale du Saint-Lambert de demain ne pourra pas ressembler à la banlieue d’une autre époque.
On doit respecter voire mettre en valeur certains de nos plus beaux éléments – je pense aux dessins des rues dans Préville et dans le parc Houde – et aller beaucoup plus loin.
Penser aux déplacements des gens, à où ils iront s’éduquer, travailler, se divertir, entrer en relation, et rendre la tout fonctionnel, fluide, diversifié et harmonieux à la fois, en jouant sur les rythmes, sur les styles.


Texto Alternativo

Pierre BRODEUR

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Texto Alternativo

Alain   DÉPATIE  

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Texto Alternativo

Marc EDWARDS

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Dominique LEBEAU

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Texto Alternativo

Jean-Pierre ROY

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Texto Alternativo

Martin   SMITH  

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